FIGULINES

Biodiversité - Histoire de l'art - Imagerie 3D - Statistiques

Session AAP :

AAP 2018-3

Responsabilité scientifique :

  • Françoise Barbe
  • Nicolas Mélard
  • Margareta Tengberg
  • Philippe Grandcolas
  • Thierry Crépin-Leblond

Axes de recherche :

Fossiles et témoins de vie ancienne
Matériaux d’artistes et matérialité des œuvres
Objets : provenance, chaînes opératoires, pratiques
Paléo-environnements et taphonomie
Signal, calcul et statistiques
Usages, archives et réflexivité

Partenariat :

  • Musée national de la Renaissance, Château d’Ecouen

Financement :

  • DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
  • Fondation des Sciences du Patrimoine

ID projet : IDF-DIM-MAP-2018-3-035

Descriptif :

Bernard Palissy (Agen, vers 1510 – Paris, 1590), céramiste de génie au service de la cour, obtient en 1563 le titre d’« inventeur des rustiques figulines du roi » (poteries à décor naturaliste). Il est l’auteur d’une étonnante vaisselle d’apparat et de grottes artificielles dont la surface s’anime d’animaux et de coquillages en relief, moulés avec la plus grande précision et revêtus de fines glaçures colorées, dans un souci d’imitation parfait de la nature. Son héritage esthétique et technique se manifeste au début du XVIIe siècle par la production sérielle de céramiques à décor décoratif, historié ou rustique, dont le type le plus fréquent dit « du serpent dans une île » associe désormais aux animaux et aux feuillages, des coquilles fossiles provenant des sables de l’Eocène du Bassin parisien.
Dans la continuité des études menées par le musée du Louvre, le musée national de la Renaissance au château d’Ecouen et le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France, le projet FIGULINES entend mettre à profit les acquis les plus récents de la recherche sur Palissy et les céramistes post-palisséens en s’associant de façon innovante aux unités mixtes de recherche compétentes implantées au Muséum national d’histoire naturelle. Il cherche à valider les hypothèses en cours sur la question des moulages et l’identification d’ateliers de production possiblement parisiens de la céramique post-palisséenne, grâce à la mise en oeuvre de deux axes d’étude complémentaires : l’axe « moulage / imagerie » avec comme objectif l’identification des moulages princeps grâce à l’imagerie 3D ; l’axe « biodiversité / statistiques » avec comme objectif la classification de groupes d’oeuvres grâce à un traitement statistique multivarié des données.

 

Post-doctorante : Laetitia Métreau

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