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GASPAR

Spectrométrie Gamma en Archéologie préhistorique et Géologie

Session AAP :

AAP 2021-1

Responsabilité scientifique :

  • Pierre Voinchet

Axes de recherche :

Fossiles et témoins de vie ancienne
Paléo-environnements et taphonomie

Partenariat :

Financement :

  • DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
  • MNHN
  • HNHP

ID projet : IDF-DIM-MAP-2021-1-007

Descriptif :

La spectrométrie gamma est une technique de mesure nucléaire qui permet d’identifier les éléments radioactifs présents dans un échantillon par la détection des rayonnements gamma qu’ils émettent. L’énergie d’une émission gamma est en effet caractéristique du nucléide émetteur, fournissant ainsi une information directe sur la nature et la quantité de radio-éléments présents dans un échantillon.
C’est une méthode performante, fiable et reproductible, très utilisée dans les laboratoires développant des méthodes de datation paléodosimétriques, comme les méthodes de la luminescence et de la résonance paramagnétique électronique (RPE). Lors d’une datation par ces méthodes, l’âge est obtenu par le rapport entre la dose totale de radiation reçue par l’échantillon depuis sa formation ou son enfouissement à la dose de radiation reçue en une année. Cette dernière est souvent obtenue par spectrométrie gamma à partir de la mesure des teneurs en éléments radioactifs de l’échantillon et du sédiment qui l’environne.
L’équipe porteuse du projet (UMR7194 HNHP) est historiquement pionnière dans l’application géochronologique de la RPE et de la spectrométrie gamma en France dans le domaine de la géologie du Quaternaire et de la Préhistoire. HNHP est actuellement doté de trois spectromètres gamma dont deux acquis en 1993 et en 1996. Lors du premier confinement, l’arrêt forcé de ces appareils, vieillissants et en partie obsolètes, a entraîné plusieurs pannes qui ont fragilisé le dispositif, contrariant les mesures pendant de nombreuses semaines et mettant en danger les collaborations en cours. Il devient crucial pour notre équipe de renouveler une partie de ces équipements et d’acquérir un matériel performant, fiable et possédant une autonomie suffisante en cas de nouvel arrêt forcé (spectromètre gamma à très haute sensibilité avec système de récupération de l’azote liquide).
Le projet GASPAR qui fait l’objet de cette demande s’articule autour de trois laboratoires de la région Ile-de France ayant des équipes dont l’activité de recherche porte sur la préhistoire, la géologie du Quaternaire, la cristallographie et la caractérisation des matériaux du patrimoine naturel et culturel. Cette association a permis d’initier ces dernières années un grand nombre de collaborations scientifiques à l’échelle régionale, nationale et internationale, entrainant un nombre sans cesse croissant d’analyses.
Cet appareil, s’il est acquis, fera partie d’un ensemble de dispositifs regroupés au sein de la plateforme analytique du Muséum. Il sera ouvert aux membres du DIM Matériaux anciens et patrimoniaux et plus généralement à tous les chercheurs qui en feront la demande moyennant une contribution aux mesures.
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