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PACé

Paléo-écosytème d’Angeac-Charente au Crétacé (140 millions d’années) : reconstruction du paléoenvironnement, du paléoclimat et du réseau trophique à travers les analyses paléontologique et multi-isotopique

Session AAP :

AAP 2020-5

Responsabilité scientifique :

  • Ronan Allain
  • Valérie Daux

Axes de recherche :

Fossiles et témoins de vie ancienne
Paléo-environnements et taphonomie

Partenariat :

  • Laboratoire de Géologie de Lyon : Terre, Planètes, Environnement – UMR CNRS 5276
  • Géosciences Rennes – UMR CNRS 6118
  • Musée d’Angoulême

Financement :

  • DIM Matériaux anciens et patrimoniaux

ID projet : IDF-DIM-MAP-2020-5-030

Descriptif :

Le site paléontologique d’Angeac-Charente a livré de nombreux restes fossiles témoins d’une flore et d’une faune très diversifiées du Crétacé inférieur (140 Millions d’années). Les premières études concernant la mise en place du gisement suggèrent que les argiles fossilifères se sont déposées rapidement, lors d’un évènement catastrophique de crue, préservant un instantané de cet écosystème ancien. Cette taphonomie particulière, associée à une préservation exceptionnelle, offre l’opportunité d’étudier comment s’intégraient cette flore et cette faune au sein de l’environnement de la région d’Angeac-Charente, il y a 140 millions d’années. En effet, la présence de plusieurs espèces de dinosaures herbivores, parmi lesquelles un sauropode gigantesque, mais également de dinosaures carnivores, d’un troupeau d’ornithomimosaures, et de manière générale la grande diversité de vertébrés (dinosaures non-aviens, crocodiles, tortues, mammifères, oiseaux, amphibiens, lépidosauriens, ptérosaures, poissons osseux, requins) et leur abondance, interrogent sur le fonctionnement et la dynamique trophique d’un tel écosystème. Le projet PACé tentera de répondre à cette question en caractérisant, d’une part, le paléoclimat et le paléoenvironnement, et d’autre part, le réseau trophique afin de comprendre comment interagissaient les organismes de cette faune et de cette flore au sein d’un écosystème cohérent. Pour ce faire, le projet s’appuiera principalement sur les analyses de compositions isotopiques stables du carbone (13C/12C), de l’oxygène (18O/16O), du soufre (34S/32S), du calcium (44Ca/42Ca) et du strontium radiogénique (87Sr/86Sr) enregistrées dans les tissus osseux des vertébrés ainsi que dans les végétaux fossilisés du gisement d’Angeac-Charente.

Post-doctorant : Jean Goedert

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