Photographie en lumière blanche (en haut) et en lumière rasante (en bas) de la fresque « Le combat près des vaisseaux », au Château d’Oiron (Deux Sèvres)

RUGOLIS

RUGOsimètre de terrain pour évaluer L'état de surface In Situ

Session AAP :

AAP 2019-1

Responsabilité scientifique :

  • Stéphanie Duchêne
  • David Giovannacci

Axes de recherche :

Altération et conservation
Matériaux d’artistes et matérialité des œuvres
Signal, calcul et statistiques

Partenariat :

Financement :

  • DIM Matériaux anciens et patrimoniaux
  • CRC – Equipe LRMH

ID projet : IDF-DIM-MAP-2019-1-004

Descriptif :

L’état de surface des matériaux du patrimoine immobilier évolue au cours du temps du fait d’interventions humaines (usage courant, restaurations ou dégradations) comme de facteurs environnementaux (proliférations microbiologiques, contaminations en sels solubles).

La topographie de la surface est classiquement visualisée à l’aide de la photographie sous lumière rasante. Cette technique simple d’utilisation ne permet cependant qu’une localisation de ce relief sans mesure des paramètres caractérisant la rugosité. Il est ainsi difficile de suivre l’évolution de la surface de matériaux anciens au cours du temps ou en contrôle d’opérations de restauration. Le LRMH et le L2MGC souhaitent acquérir un rugosimètre portable sans contact, à même d’accéder à un large spectre d’ordres de grandeurs de la rugosité (de 10 µm à quelques mm). Cette large gamme permettra la caractérisation d’une grande diversité de matériaux. Ce type d’instrument étant classiquement employé dans l’industrie pour le contrôle de matériaux tels que le métal, les semi-conducteurs, la céramique…, il sera nécessaire de réaliser au préalable son adaptation aux matériaux anciens ainsi qu’aux conditions de terrain. Pour accompagner cet achat, il est donc nécessaire de recruter un ingénieur d’études qui aura pour charge de déterminer les paramétrages adaptés à l’étude des matériaux du patrimoine, en laboratoire et dans des conditions de chantier, puis de mettre au point les protocoles analytiques au plus proche de la norme ISO 25178. Son travail sera notamment axé autour de la détermination robuste du(es) paramètre(s) de surface le(s) plus pertinent(s) au regard de la question posée (modification après sollicitations mécaniques ou thermiques, modification post traitement biocide ou consolidant, nettoyage).

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