
TraceRockArt
Traces d'un passé lointain : analyse spectrale non invasive de pigments d'art rupestre français et australien vulnérables
Responsabilité scientifique :
- Ina Reiche
- Katharina Müller
- Sebastian Schöder
- Kadda Medjoubi
Axes méthodologiques :
Champs thématiques :
Secteurs disciplinaires :
Partenariat :
Collaborations
- José Tapia, CNR Catania Italy
- Emilie Chalmin, Hélène Salomon, Jean-Jacques DelannoyEDYTEM (CNRS, Université Savoie Mont- Blanc)
- Pablo Arias, Université de Santander
Financement :
- DIM PAMIR
- Australian Synchrotron International – Synchrotron Access Program
ID projet : IDF-DIM-PAMIR-2025-3-002
Descriptif :
L’art rupestre est une forme universelle d’expression humaine dans le monde entier, et une des premières formes de comportement symbolique -remontant lointain dans l’histoire de l’humanité. Il continue d’être l’une des formes les plus importantes en raison de l’universalité de l’utilisation des matières colorantes pour exprimer des perspectives culturelles. Dans de nombreuses régions du monde, y compris en France et en Australie, l’art rupestre est un moyen de comprendre notre histoire lointaine collective, nos connaissances dans le présent et d’identifier les questions de recherche clés pour l’avenir, y compris en ce qui concerne l’interprétation culturelle et l’analyse scientifique. La préservation de ce patrimoine culturel est encore plus essentielle compte tenu de la vulnérabilité de l’art rupestre due au changement climatique et autres événements catastrophiques, ainsi qu’aux effets humains. Dans de nombreux sites, il ne reste que des traces de pigments, menaçant leur préservation et risquant leur anéantissement complet. Par conséquent, les méthodes analytiques appropriées pour l’étude des pigments vulnérables de l’art rupestre nécessitent des approches non invasives et non destructives, afin de les protéger davantage. Les pigments de l’art rupestre correspondent à des couches complexes de pigments, associés éventuellement à des liants ou d’autres charges, appliqués au fil du temps. Par conséquent, toute approche analytique doit être sensible, robuste et portable ou ne nécessiter -si jamais- que de très petits volumes d’échantillonnage. L’un des principaux résultats du projet sera une évaluation et un examen approfondis de l’analyse non invasive des pigments vulnérables de l’art rupestre existant à ce jour. Ces résultats constitueront un bilan clé de l’état scientifique des approches visant à détecter des traces de pigments sur un site d’art rupestre et de l’élaboration de méthodes scientifiques appropriées. Un aspect fondamental de ce projet est de renforcer les partenariats interdisciplinaires avec les propriétaires traditionnels, les archéologues, les scientifiques, les chercheurs en début de carrière et les étudiants, qui collaboreront sur des questions de recherche communes.
Scientifique invitée : Prof. Dr. Rachel Popelka-Filcoff
Légende : Bison, point étudié ALT19, se trouvant sur le Techo de los Polícromos (plafond polychrome) de la grotte d’Altamira