
VIMAS
VIbrométrie pour l’évaluation de MAtériaux et de Structures
Responsabilité scientifique :
- Franziska Schmidt
- Arnaud Montabert
- Gwendal Cumunel
- Nisrine Makhoul
- Cyril Schamper
Axes méthodologiques :
Champs thématiques :
Secteurs disciplinaires :
Financement :
- DIM PAMIR
- EMGCU
- LMPS
ID projet : IDF-DIM-PAMIR-2025-5-003
Descriptif :
La surveillance de l’état structurel du patrimoine bâti est traditionnellement effectuée à l’aide d’analyse modale opérationnelle sur la base de l’enregistrement de la réponse de la structure au bruit ambiant sous forme de vibrations. Ces enregistrements, acquis généralement suite à l’installation de capteurs tels que les piézomètres, accéléromètres ou vélocimètres, présentent de nombreuses limites : d’une part, les informations fournies par le signal sont restreintes par les caractéristiques du capteur comme leur réponse instrumentale, leur fréquence d’échantillonnage, la sensibilité des capteurs, le rapport signal sur bruit. D’autre part, l’utilisation de ces capteurs est souvent conditionnée par l’accessibilité des structures à examiner, souvent problématique dans le cas d’infrastructures en service tels que les ponts, les barrages ou les bâtiments patrimoniaux, ainsi que par des contraintes liées à la taille, au poids des capteurs et aux conditions de couplage entre le capteur et la structure. Ainsi le projet VIMAS se concentre sur l’utilisation d’un outil de vibrométrie laser, permettant de mesurer à distance et avec une fréquence d’échantillonnage plus élevée les vibrations des matériaux et des structures. Grâce à la vibrométrie laser, l’acquisition des vibrations (y compris les accélérations et les déformées modales associées) peut être effectuée même sur les parties de structures difficilement accessibles. Cet outil sera employé dans des projets de R&D, ainsi que de recherche académique (notamment le projet ANR AMORGOS), sur des structures appartenant à divers propriétaires ou gestionnaires (Paroisses, LRMH, DIRIF, SNCF, etc.), et poursuivra des objectifs variés tels que la détection des dommages (par exemple, la détection précoce de l’affouillement dans le cas des barrages, la dégradation progressive de la maçonnerie pour le patrimoine ancien), l’évaluation basée sur la résilience d’un réseau, ou encore le suivi de la santé structurale de bâtiments patrimoniaux en zone sismique, ou soumis à divers aléas climatiques.