EcoClimat

Évolution des Écosystèmes Continentaux Charentais à la Limite Jurassique – Crétacé

Session AAP :

AAP-2025-4

Responsabilité scientifique :

  • Johann Schnyder
  • Frédéric Fluteau
  • Ronan Allain
  • Valérie Daux
  • Pierre Sépulchre
  • Jérôme Aléon
  • Romain Augier
  • Romain Vullo
  • Arnauld Vinçon-Laugier
  • Laurent Crépin
  • Jean-François Tournepiche
  • Dominique Abit
  • Pierre Lavaud (Mazan)
  • Boris Haouassi
  • Benoit Audoin
  • Vincent Audoin

Partenariat :

  • ISTO
  • Géosciences Rennes
  • LGL-TPE
  • Musée d’Angoulême
  • Association paléontologique Dinoléron
  • CMGO
  • Carrières Audoin & Fils

Financement :

  • DIM PAMIR
  • Fondation de France

ID projet : IDF-DIM-PAMIR-2025-4-024

Descriptif :

A l’échelle globale, la transition Jurassique – Crétacé est classiquement décrite dans la littérature scientifique comme une période de crise biologique qui voit notamment se produire un renouvellement faunique important des écosystèmes continentaux. Toutefois, cette transition s’accompagne également d’une importante régression marine, un contexte géologique moins propice à la préservation des faunes et des flores. Autrement dit, la crise biologique observée pourrait être au moins pour partie artéfactuelle, puisqu’elle découlerait de la rareté des gisements continentaux datés du début du Crétacé par rapport à ceux plus abondants de la fin du Jurassique. A cet égard, la région des Charentes (nord du Bassin aquitain) est particulièrement intéressante puisqu’elle abrite en son sous-sol des gisements paléontologiques qui datent à la fois de la fin du Jurassique et du début du Crétacé. Ceux de Chassiron (Charente-Maritime), Cherves-de-Cognac (Charente) et Angeac-Charente (Charente) ont tous les trois livré des faunes continentales de vertébrés abondantes et diversifiées. Les différents travaux de datation menés jusqu’à présent indiquent que le gisement d’Angeac-Charente serait légèrement plus jeune que le gisement de Cherves-de-Cognac daté du Crétacé basal (Berriasien, 143 millions d’années), lui-même plus jeune que le gisement de Chassiron daté du Jurassique terminal (Tithonien, 150 millions d’années). Ces trois gisements paléontologiques représentent donc une succession temporelle clé pour comprendre comment ont évolué les écosystèmes continentaux de la bordure nord-aquitaine autour de la limite Jurassique – Crétacé. Toutefois il existe encore des incertitudes quant à la datation exacte de ces trois gisements. Le projet ÉcoCLimat a pour objectif de mieux contraindre chronologiquement la succession temporelle de ces trois gisements par des datations robustes et de caractériser finement leur paléoenvironnement, leur paléogéographie et leur paléoclimat afin de retracer l’évolution des écosystèmes continentaux au cours de la transition Jurassique – Crétacé.
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